"Créer un Monde Meilleur"30 juin 2011 Elles est toujours souriante et pleine d’énergie positive. Lorsqu’on entend quelqu’un à ICV raconter des histoires et rire, c’est probablement elle: Neli Tsvetanova. Elle vient de Bulgarie, mais ne soyez pas surpris si un jour elle vous salue en chinois «Ni hao». Neli a étudié et a vécu à Pékin jusqu’à ce que ses voyages à travers le monde l’aient récemment amenée à Genève. "Je suis arrivée à Genève et je cherchais des opportunités, des choses intéressantes à faire. Je regardé des sites Web à la recherche d’organisations qui travaillent dans le domaine de projets qui pourraient m’intéresser. Par hasard, j’ai trouvé le site Web d’ICV et ai vu des projets qui m’intéressaient beaucoup et auxquels je souhaitais participer." Le premier projet de conférence auquel elle s’est inscrite a été la Plateforme mondiale pour la réduction de risques de catastrophe, une conférence organisée par UNISDR et la Banque Mondiale. Dans ce contexte, Neli a eu la responsabilité de coordonner des équipes. Mais comme elle nous a confié, pour une conférence d’une telle envergure, il est important de rester flexible et de gérer des tâches en dehors de sa responsabilité principale. "Cette expérience a été très enrichissante pour moi et m’a permis de développer des compétences en matière de résolution de problèmes." a déclaré Neli. "Mon aspiration est de continuer à travailler pour des organisations non-gouvernementales, principalement parce que j’ai déjà fait l’expérience de travailler dans une entreprise traditionnelle. Leurs valeurs sont concentrées autour du développement de l’entreprise, les bénéfices, sans prendre en compte l’impact qu’elles ont sur la société. Ceci ne s’inscrit pas dans le cadre de mes vertus et valeurs personnelles." Neli espère que, si un jour elle retourne en Bulgarie, elle sera en mesure de mettre en pratique l’expérience acquise dans son pays natal. Aujourd’hui, la Bulgarie a un des chiffres les plus bas de volontaires en Europe. Ceci provient malheureusement d’un héritage du régime communiste qui pèse beaucoup sur la dynamique sociale des anciens pays soviétiques. "Si, à l’avenir, je retourne dans mon pays, je souhaiterais essayer de faire évoluer l’avis des gens et leur montrer que le volontaire fait bien une différence. Personnellement, il est très important pour moi de pouvoir contribuer au développement de mon pays. Je pense que c’est normal – tout le monde veut voir un développement positif de son propre pays. Notre but, c’est de créer un monde meilleur, n’est-ce pas?" Publié: 2011-6-30 Mis à jour: 2011-11-02 |